Papillons Blancs de Bergerac , la lutte continue ! La CGT ne lâche pas

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Vu dans la presse locale et régionale :

L’écho.info :

A l’appel du syndicat CGT, près de la moitié des salariés des Papillons Blancs a débrayé ce mardi pour dénoncer des agissements internes au conseil d’adiminstration de l’association.

La démission du président Francis Papatanasios il y a quelques jours n’aura ainsi pas réussi à éteindre l’incendie provoqué par les révélations de l’audit demandé par la CGT. Ce mardi, près de deux cents salariés de l’association ont en effet choisi de débrayer pour dénoncer les agissements jugés douteux du conseil d’administration. Rappel de la situation : des frais de bouche et de déplacements difficilement justifiables de la part de l’ancien président, mais également des remboursements abusifs de congès, ainsi qu’une expression démocratique devenue inexistante car vérouillée au sein du conseil d’administration.
Si l’action de la CGT a encouragé Francis Papatanasios à ne pas briguer de nouveau mandat de président, tout en restant administrateur, la recomposition du bureau de l’association ne convainc en rien les grévistes. « Ce sont les mêmes qui sont aux commandes », claque le syndicat, « et là-dessus notre position est très claire : tant qu’ils seront là, le dialogue social sera rompu et ne pourra être repris qu’à partir de la dissolution totale de ce conseil d’administration ». Une rencontre s’est malgré tout tenue hier matin entre représentants du personnel et la nouvelle présidente Françoise Béraud.

« Le dossier a été remis au procureur de la République », la CGT Papillons Blancs

« Elle nous a fait part de son désarrois face à la situation, et nous a assuré que les pratiques changeraient, mais que cela prendrait du temps », poursuit Christel Morin-Castagnier, déléguée CGT des Papillons Blancs, « la création d’une commission éthique composée d’autant de salariés que de parents, a également été évoquée ». Du saupoudrage pour le syndicat qui n’attend pas que la situation soit corrigée, mais revue dans son intégralité. « Ce système est totalement sclérosé. Les parents qui souhaitent intégrer l’organe politique de l’institution sont évincés, en parallèle de plus en plus d’artisans deviennent adhérents de l’association, votent lors de l’assemblée générale alors qu’il ne sont même pas présents… C’est atypique comme fonctionnement ! ». La CGT réaffirme ainsi sa détermination : « La seule avancée possible, c’est la démission totale du conseil d’administration, et si nous ne l’obtenons pas rapidement, la rentrée s’annonce d’ores-et-déjà extrêment compliquée ». Une nouvelle rencontre doit avoir lieu vendredi entre représentants du personnel, présidente et directeur général. En attendant, le syndicat a saisi la justice et est accompagné des services de l’association de lutte contre la corruption Anticor 24. « Au regard des résultats de l’audit, on se dit que d’autres dysfonctionnements sont possibles. Nous ne sommes pas experts en gestion financière, il nous a semblé qu’il était de notre devoir de déclarer nos inquiétudes auprès des services compétents dans le cadre de notre mission qui relève du service public ».

Sud Ouest aujourd’hui :

Bergerac : aux Papillons blancs, la CGT ne relâche pas la pression
Les syndicalistes étaient réunis mardi toute la journée sur la pelouse du siège social.
Une semaine après le changement de présidence, le syndicat ne décolère pas et demande la dissolution complète du conseil d’administration.
Jeudi 4 juillet, Francis Papatanasios, figure emblématique de l’association bergeracoise les Papillons blancs, qui s’occupe de personnes handicapées, renonçait à la présidence. Quelques semaines plus tôt, les syndicats de l’association révélaient une affaire de notes de frais jugées trop importantes.

Le même jeudi, le soir, un nouveau bureau a été élu, mais celui-ci est loin de répondre aux attentes syndicales. Un rassemblement a eu lieu mardi 9 juillet devant le siège des Papillons blancs : « Les élus se trouvent être les mêmes que par le passé, à l’exception de deux d’entre eux », explique le communiqué lu par Nathalie Lortholarie, secrétaire du comité d’entreprise de l’association. « Le renouvellement complet est souhaité, le but est d’enlever le système en place », martèle Christel Morin, déléguée syndicale.
Plus encore, le syndicat a fait part à la direction de sa décision de déposer un signalement auprès du procureur de la République, appuyé par Anticor, association qui lutte contre la corruption et pour l’éthique en politique.

Dans le viseur des syndicalistes, « trop de choses confuses dans le comptage des voix et autour de l’absence de liberté d’expression », évoque Christel Morin-Castagnier.