APAJH-33 : Tract-infos janvier 2020

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MEILLEURS VOEUX  pour 2020 !

Petit édito

2019 a été une année dense, qui a vu la mise en place du CSE et des représentants de proximité (ex DP), moins nombreux et avec moins de droits, (merci Macron)

La représentativité mesurée à l’APAJH-33 a donné plus de 60 % à la CGT, nous donnant également une responsabilité particulière… que nous nous efforçons d’assumer au mieux.

L’actualité sociale à l’APAJH-33 et dans notre secteur est riche, et vous en trouverez des échos en consultant notre page « Facebook » ou notre site (liens en bas de cette page)

Toutefois, nous faisons ici un focus sur deux thèmes importants :

ACCORD « ENFANTS MALADES »

Cet accord ancien octroie 3 ou 5 jours de congés exceptionnels rémunérés par an et par salarié en cas de maladie d’un enfant.

Accord minimaliste au vu de ce qui se fait ailleurs, dans d’autres associations, ou le service public.

La CGT-APAJH a donc proposé de négocier une amélioration de cet accord et a fait des propositions.

L’employeur a accepté le principe d’améliorer cet accord, en proposant quelques avancées… mais en réduisant le droit existant pour les salariés parents d’un enfant unique !

Autrement dit, il fallait faire payer les avancées par une réduction de droits pour les parents d’un enfant unique. Nous avons refusé cette discrimination injuste.

La CFDT a rapidement annoncé accepter de signer cet accord faussement avantageux, et réellement injuste, la CGT non.

En l’absence de signature CGT l’employeur a retiré sa proposition.

L’accord initial reste donc toujours valable, et nous ne désespérons pas de le voir enfin amélioré, sans créer d’injustices !

PRIME « PRESENTEISME »

L’employeur a annoncé au CSE de décembre 2019, puis par le biais d’une note jointe aux bulletins de paie la création d’une prime de présentéisme pour les établissements en CCNT 66 .

Sans doute a-t-il entendu les justes revendications des salariés en matière de salaires, vu le niveau de ceux-ci dans nos conventions collectives …

Pour autant, la réponse par l’instauration de cette prime est particulièrement injuste !

En effet, elle va inciter les salariés à ne pas s’arrêter pour se soigner, puisque dès la première absence, ils perdront 250 € de prime !!!

Vouloir bénéficier de ce petit coup de pouce annuel en janvier va donc avoir pour conséquence de devoir venir travailler malade … ( Bonjour les épidémies de grippe ou de gastro!) Ceci au risque de contaminer les collègues et les personnes accueillies ! Comment un salarié malade peut-il être aussi efficace et performant alors qu’il a de la fièvre, ou est affaibli par un virus ? …

A une époque où remontent fort dans nos établissements et services les questions liées à la qualité de vie au travail, les conditions de travail, où les démissions et départs de salariés pour inaptitude se multiplient, cette décision de notre gouvernance est totalement inadaptée et va encore aggraver la situation !

Oui bien sûr l’absentéisme va peut-être baisser, mais à quel prix ? ! Celui de notre santé .

On ne lutte pas contre l’absentéisme par les primes, mais par une réelle amélioration des conditions de vie au travail.

La CGT est donc fermement opposée au principe même de cette prime et en revendique la suppression et sa transformation en attribution de « points » supplémentaires à tous les salariés afin de rendre nos salaires plus décents.