Notre secteur est périodiquement secoué par des affaires de « lanceurs d’alerte »; certains de nos collègues, à défaut d’être écoutés par leur hiérarchie (parfois même par leurs collègues!) n’ont plus d’autre solution pour dénoncer des situations graves qu’ils connaissent dans leur exercice professionnel, que de « lancer l’alerte » hors du lieu de travail.
Ce sont souvent des situations de maltraitance, de délaissement, de manque grave de moyens pour assurer les soins et l’éducation de nos publics.
Rappelons nous en Gironde récemment de Fatima, agent du CDES (Centre Départemental de l’Enfance et de la Famille), durement sanctionnée par la Direction pour avoir dénoncé des situations effarantes, lesquelles ont fait par la suite l’objet de reportages télévisés, et entrainé au final le départ du directeur. Nous avons sur ce site souvent évoqué notre camarade Célin Boussié, ex salariée de Moussaron, dans le Gers, et son combat exemplaire, avec le soutien constant de la CGT, qui a abouti par de belles victoires judiciaires au bout de trop longues années
Céline est une des co-fondatrices de la « Maison des Lanceurs d d’alerte », organisme qui s’est donné pour objectif d’aider les « lanceurs d’alerte », souvent malmenés, mis en difficulté.
Aujourd’hui, la Maison des Lanceurs d’alerte publie un « guide » pour que chacun-e sache quoi faire, connaisse le cadre légal, comment se défendre, si l’on est amené à lancer soit-même l’alerte ou si l’on connaît un-e lanceur-se d’alerte
Sous ce lien, ce fameux guide, à télécharger et à conserver précieusement ! Et le site de la maison des lanceurs d’alerte