Si nous sommes habitués dans nos métiers à travailler avec des usagers en situation de handicap, nous ne devons pas oublier que les salariés de nos structures peuvent eux-même (nous mêmes) être confrontés à la survenance d’une situation de handicap. Cette situation est d’autant plus susceptible d’arriver avec l’allongement des carrières, des conditions de travail dégradées etc .
Voici donc un petit rappel des principales dispositions légales encadrant le handicap au travail
Source : ministère
Se faire reconnaître travailleur handicapé permet d’avoir accès à un ensemble de mesures mises en place pour favoriser l’insertion professionnelle des personnes en situation de handicap et leur maintien dans l’emploi : contrat de rééducation professionnelle, accueil en établissement ou service d’aide par le travail, aides pour l’emploi…
- La Reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé (RQTH) favorise l’insertion professionnelle et le maintien dans l’emploi des personnes en situation de handicap.
- Le contrat de rééducation professionnelle permet aux personnes en situation de handicap de se réaccoutumer à leur profession ou d’exercer un nouveau métier.
- Les aides de l’Agefiph sont complémentaires des aides de droit commun. Il s’agit de services, prestations et aides destinés aux personnes handicapées et aux employeurs.
- Les Établissements ou services d’aide par le travail (ESAT), auparavant Centres d’aide par le travail (CAT), offrent aux personnes handicapées des activités professionnelles diverses et un soutien médico-social et éducatif.
Commentaire CGT : Les représentants du personnel (CSE ou représentants de proximité, membres des CSSCT) doivent connaître les dispositions légales et pouvoir intervenir rapidement et discrètement auprès de l’employeur afin d’aider à la résolution des cas particuliers. Il est aussi dans leur compétence de travailler à la prévention des risques au travail. Ne pas hésiter à les interpeller ! (Pour l’APAJH33, la liste des élus CGT est à retrouver sur ce site)