Se syndiquer à la CGT …

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A quoi sert le syndicat ?

être défendu, se défendre tous ensemble…

Par exemple, soutenu par l’action des salariés-es, le syndicat intervient auprès de l’employeur ou du ministère pour obtenir une augmentation de salaire, faire lever une sanction…

Se défendre tous ensemble. Aussi bien dans l’entreprise face à l’employeur, à une direction, qu’à l’échelle d’une localité, branche professionnel ou encore au plan national interprofessionnel, car en permanence les salariés sont contraints de se rassembler et d’agir de différentes façons pour faire valoir leurs droits et faire aboutir leurs revendications communes : garantie et sauvegarde de l’emploi, SMIC, défense et amélioration de l’outil de travail, de la qualité de vie au travail …
revalorisation des salaires et du pouvoir d’achat.

35 heures sans perte de salaire, aller vers les 32h, amélioration des conditions de travail, retraites et pensions, droits et libertés…
Le syndicat ça sert à s’organiser pour se défendre, cela permet de s’unir et d’agir collectivement afin d’être efficace face à l’employeur et vis à vis des pouvoirs publics.

Un syndicat Comment ça marche ?

En termes simples, nous dirons que le syndicat c’est en quelque sorte une association des travailleurs actifs, retraités ou privé d’emploi.
- ça fonctionne avec des syndiqués,
- ça fonctionne grâce à leurs cotisations,

- ce sont eux qui proposent, orientent, et décident de l’activité, y participent, critiquent…
- ce sont eux qui choisissent les responsables syndicaux à l’entreprise et aux différents niveaux de toute la CGT, par des élections démocratiques.

C’est parce qu’il y a des syndiqués, dans l’atelier, le bureau, le service ou sur le chantier que le syndicat peut fonctionner démocratiquement au sein de l’établissement.

Mais la démocratie syndicale c’est bien plus que de déléguer sa confiance à certains….

A la CGT, les grandes ou petites décisions, les orientations, les objectifs, les moyens sont décidés par les syndiqués. La CGT, c’est nous tous ensemble.

Le rôle du syndiqué

Il décide des formes de soutiens, de l’action, participe à la vie syndicale, à toutes les prises de décision engageant le syndicat etc.

Chacun fait part de son avis, de son opinion qui peut être différents de ceux d’un autre.
On échange des différents point de vue.
Chacun s’efforçant de tenir compte de l’opinion des autres, on argumente, au moment de la décision c’est celle de la majorité des syndiqués qui prévaudra…
Bien sur, personne n’est obligé d’abandonner ses idées personnelles.
Cela est valable pour tout se qui touche à la vie, au fonctionnement du syndicat…

Être syndiqué, c’est « faire quelque chose » au sein de son organisation…

Faire quoi et jusqu’où ? C’est vous-même qui déciderez.
Vous serez le syndiqué que vous voudrez être personne n’en décidera à votre place…

L’important étant d’être de plus en plus actifs et nombreux pour bien défendre les revendications et intervenir pour des changements profonds.

Les publications CGT :
- Ensemble (journal de tous les syndiqués-es)
- la NVO (Nouvelle Vie Ouvrière)
- Le peuple
- Option (publication en direction principalement des cadres, ingénieurs, techniciens et agents de maitrise)
- la RPDS (revue pratique de droit social, spécialisée en droit du travail à l’usage des élus du personnels, conseillers prud’hommes…)
- Le Droit ouvrier, et bien d’autre…

Les publications fédérales (du champ professionnel)


sont des outils indispensables que chaque syndiqué ce doit de lire pour être correctement informé des positions et solutions de sa CGT et agir en connaissance de cause.

Droits et avantages de l’adhérent

L’adhésion à la CGT permet à chaque syndiqué-e d’obtenir, auprès de l’organisation syndicale et de ses militants, les renseignements, services et avantages auxquels lui donne droit sa qualité de syndiqué-e.

Droit de se former

La formation syndicale est un droit pour tous les salariés et les privés d’emploi, qu’ils soient syndiqués ou non, sous réserve que la formation soit dispensée par une organisation syndicale représentative.

Chaque salarié a le droit de s’absenter 12 jours par an en formation syndicale. Toutefois le total des jours d’absence annuel dans une entreprise est limité (par exemple : 36 jours pour 50 salariés et 60 jours pour 100 salariés). La CGT revendique l’augmentation de ces droits.

Les modalités sont similaires dans les secteurs public et privé, même si elles se réfèrent à des bases législatives différentes (Code du travail pour le secteur privé, statuts pour les fonctionnaires ou les entreprises publiques).

La CGT ambitionne la participation de tous les syndiqués à la formation syndicale dès leur adhésion.

La CGT propose plusieurs types et niveaux de formation, de caractère général ou spécifique, ouverts à tous les syndiqués, qu’ils aient ou non des responsabilités syndicales.

Ces formations sont organisées, selon les cas, à différents niveaux : l’entreprise, local régional, national…

Se syndiquer CGT, s’organiser, c’est rompre l’isolement

L’exemple de l’aide et maintien à domicile :
Le développement de l’aide et maintien à domicile répond à des besoins sanitaires et sociaux liés par exemple au vieillissement, au handicap ou à la petite enfance.
Des milliers de salariés, très souvent des femmes, y exercent des métiers mal reconnus souvent mal payés et dans des conditions difficiles.
Pour eux, se syndiquer CGT, s’organiser, c’est rompre l’isolement, construire des solidarités, construire les revendications, faire respecter ses droits.


Pourquoi une cotisation syndicale ?

La cotisation syndicale versée régulièrement par le/la syndiqué-e matérialise son appartenance à la CGT et constitue un élément vital au financement de l’activité de toute la CGT, du syndicat qui mène l’action à l’entreprise jusqu’à la Confédération. Elle garantit son indépendance à l’égard du patronat et des pouvoirs publics.

De combien ?

La cotisation fixée statutairement à 1 % du salaire net est un principe d’égalité. Chaque adhérent cotise proportionnellement à ses revenus.

Pour une gestion pratique et régulière, la CGT, ses organisations pratiquent et encouragent le prélèvement automatique des cotisations syndicales. Le syndicat publie régulièrement ses comptes et rend compte à chaque adhérent-e régulièrement de l’état de sa comptabilité, justifie de ses dépenses.

La cotisation (1 % du salaire net) n’est pas qu’un simple geste d’appartenance au syndicat, c’est surtout un geste de solidarité concret qui « irrigue » toutes les structures de la CGT et qui garantit son indépendance à l’égard de tous les pouvoirs.

La cotisation est déductible des impôts à hauteur de 66% et chaque syndiqués reçoit un reçu de déclaration fiscale.

pour une cotisation de 11 €uros versé à la CGT, 7.26 euros vous seront remboursé par l’administration fiscale.
votre cotisation ne vous coûte donc que : 3,74 €uos


Statutairement – Se syndiquer, combien ça coûte ?
(article 34 des statuts de la CGT)

« La cotisation syndicale versée régulièrement par chaque syndiqué – et sa ventilation à chacune des organisations qui constituent la CGT – matérialise son appartenance à la CGT et constitue un élément essentiel du financement de l’organisation. Elle assure l’indépendance de toute l’organisation. Elle donne les moyens d’une activité syndicale de qualité et permet d’en assurer le développement. »

Calcul de la cotisation

Cette cotisation est égale à 1% du salaire net, primes comprise, ou 0,50% de la retraite ou pension et donne droit à une déduction d’impôts.

Exemple : pour un salaire net de 1500€ la cotisation syndicale s’élève à 15€, pour un salaire net de 1700€ elle sera de 17€ etc.


Plus d’info…

« Des centrales syndicales trop nombreuses et une représentativité assise sur trop peu d’adhésions.
Le faible taux de syndicalisme en France pose inéluctablement la question du financement des syndicats.
Une large part de financement public que beaucoup dénoncent comme une anormalité. »

Un syndicat est une association de personnes dont le but est de défendre les droits et les intérêts sociaux, économiques et professionnels de ses adhérents.

En France, les syndicats se distinguent des partis politiques, bien que des liens puissent exister entre eux, car leur but n’est pas de gouverner mais d’améliorer les conditions de travail.

La liberté syndicale a été reconnue en France par la loi dit Waldeck-Rousseau de 1884.

Elle rompt avec la loi Le Chapelier, qui pendant la Révolution française (1791) avait interdit tout groupement professionnel.

Le droit d’adhérer à un syndicat et de défendre ses droits et ses intérêts par l’action syndicale a été ensuite réaffirmé dans le préambule de la constitution de 1946.

Le paysage syndical français, très fragmenté, est le fruit des luttes syndicales du XXe siècle.

L’État a reconnu comme représentatives nationalement cinq confédérations syndicales auxquelles il accorde le droit de négocier et de conclure des accords dans tous les secteurs (arrêté du 31 mars 1966). Il s’agit de :
- la Confédération générale du travail (CGT) créée en 1895,
- la Confédération française des travailleurs chrétiens (CFTC) créée en 1919,
- Force ouvrière (FO) née d’une scission avec la CGT en 1948,
- la Confédération française démocratique du travail (CFDT) créée en 1964,
- la Confédération générale des cadres (CGC) créée en 1944.

Cette représentativité est mesurée périodiquement par le biais des résultats aux élections professionnelles ( CSE, TPE, Fonction Publique, etc.). Dans certains champs professionnels cette représentativité peut varier, certains syndicats ne plus être représentatifs, et d’autres apparaître comme représentatifs pat branches .

Le patronat est représenté depuis 1998 par le MEDEF (Mouvement des entreprises de France) qui a succédé au CNPF (Conseil national du patronat français) créé en 1946.